Depuis le début avril, des premiers cas de grippe aviaire H5N1 ont été confirmés chez des oiseaux sauvages au Québec, puis dans un élevage de volaille en Estrie. Dans ce contexte, les propriétaires de poulaillers urbains doivent porter une attention particulière à leurs animaux.
L’influenza aviaire se transmet difficilement et rarement aux humains et, quand c’est le cas, se transmet aussi très rarement d’une personne à une autre. Les rares infections touchent surtout les travailleurs en contact étroit et prolongé avec des animaux malades. Les propriétaires de poulaillers urbains peuvent cependant être des vecteurs de la maladie si ils ou elles ont des contacts avec des fientes d’oiseaux infectés. Il est donc d'autant plus important d'appliquer les mesures préventives habituelles. Il es recommandé de se laver les mains après une visite au poulailler. Le matériel et les vêtements utilisés au poulailler devraient être réservés à cette fin et rester à l’extérieur de la maison. Les oeufs peuvent continuer à être consommés. Ils doivent être nettoyés en les frottant délicatement avec un linge humide avant de les mettre au réfrigérateur.
Pour éviter que les poules soient infectées, voici quelques recommandations :
Éviter tout contact entre les poules et d’autres animaux en utilisant un toit ou un filet pour fermer complètement l'enclos.
Protégez l’équipement, la nourriture et l’eau offerte aux oiseaux d’élevage des fientes ou des sécrétions d’oiseaux sauvages.
Éviter d’attirer les oiseaux sauvages par la présence de nourriture ou de plans d’eau accessibles.
Comme la grippe aviaire est une maladie à déclaration obligatoire, si une de vos poules présente des symptômes décrits plus bas, il faut isoler l’oiseau et consulter un médecin vétérinaire. Si c’est impossible, composez le 1 844 ANIMAUX. Il est préférable de ne pas attendre si vous avez des doutes, puisque la détection rapide de l’influenza aviaire est essentielle pour prévenir sa propagation.
Voici les symptômes que les animaux malades peuvent présenter :
un manque d’énergie et d’appétit;
une diminution de la production d’œufs et la ponte de nombreux œufs à coquille molle ou sans coquille;
une enflure de la tête, des paupières, de la crête, des caroncules et des jarrets;
une toux, des éternuements et des signes nerveux;
une diarrhée;
un manque de coordination;
une mort subite.
Pour obtenir de plus de renseignements sur la grippe aviaire, consultez la page Québec.ca/Grippeaviaire.
Pour de l'ifnormation sur la prise en charge de poules urbaines, consultez la page Élevage de poules en ville.
Pour de l’information spécifique aux petits élevages d’oiseaux, consultez la page Petits élevages d’oiseaux.