Des idées pour faciliter l'accès à un potager

Des idées poussent un peu partout pour permettre à un plus grand nombre de personnes d’avoir accès à un petit terrain qu' elles peuvent cultiver. À Magog, des locataires ou propriétaires de condos peuvent aussi pratiquer l'agriculture urbaine grâce au projet de Jacques Côté et sa fille, Camille Achim. 

Les deux propriétaires d’un terrain de trois acres au centre de cette ville de l'Estrie en ont transformé une partie en 52  parcelles de d’environ 12 mètres carrés. Cette année, la deuxième depuis la création de ce projet, 33 de ces jardins ont trouvé preneurs.

Le coût de location est de 300 dollars par saison. Jacques Côté assure que ses locataires agricoles en ont pour leur argent : « Le prix inclut une terre de très bonne qualité, l’irrigation du jardin et l’accès à tous les outils. C’est vraiment un service clé en main que les gens apprécient beaucoup ». 

La jardiniers et jardinières ont aussi accès à des fines herbes et aux fruits des framboisiers, bleuetiers et pommiers plantés par les propriétaires, au fur et à mesure qu’ils deviendront productifs. 

Jacques Côté aurait pu faire le choix de construire d’aures maisons sur ce terrain bordé par 19  résidences, mais c’était important pour lui de vivre sa passion pour l’agriculture avec d’autres personne et de créer un lieu de rencontres et d’échanges : « On a réussi à réunir des gens qui sont heureux, qui jardinent dans la bonne humeur. C’est vraiment agréable. Les parcelles, si elles sont bien organisées ,peuvent produire beaucoup. On partage les surplus avec la Maison des femmes. On est très fières de ce qu’on est en train de bâtir ». 

D’autres projets du genre, qui permettent parfois de contrer le problème des listes d’attentes pour les jardins communautaires, voient le jour un peu partout au pays. En Alberta, un agriculteur a transformé une partie de son champ en une cinquantaine de petits jardins qui sont tous en train de produire de savoureux légumes.