La place du secteur alimentaire dans la COP15 sur la biodiversité

Du 7 au 19 décembre 2022, La Ville de Montréal accueillera la COP15 sur la biodiversité. Durant cette 15e édition de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, 200 pays s’engageront à poser des actions concrètes pour arrêter la perte de la biodiversité mondiale dans la décennie à venir. 

Le secteur agricole et alimentaire occupera d’ailleurs une place centrale dans les négociations. Changements dans l’utilisation des sols, pesticides, déforestation, destruction d’habitat, pollution… toutes ces pratiques associées à l’agriculture industrielle à grande échelle et à l’élevage intensif ont une part importante à jouer dans l’appauvrissement de la diversité biologique.  

Du producteur au consommateur en y ajoutant la gestion des déchets, notre système alimentaire actuel est responsable de 44 à 57% des émissions anthropiques de gaz à effet de serre1. Considérant l’ampleur de l’empreinte écologique du secteur alimentaire, des changements dans nos modes de production seront essentiels pour limiter les changements climatiques et la perte de la biodiversité à l’échelle mondiale. 

Est-ce que ce sera l’agroécologie, l’agriculture urbaine, l’agriculture régénératrice ou une combinaison de ces pratiques qui permettra d’y parvenir? On espère que la COP15 nous éclairera à ce sujet… 

En vue de cet événement, le Collectif COP15 organise une série de conférences, d’ateliers et de rassemblements ouverts au public pour discuter des enjeux associés à la perte de la biodiversité. Le Collectif COP15 regroupe plus de 80 organisations qui se mobilisent afin d’inciter les gouvernements à poser des gestes ambitieux et concrets pour protéger la nature. Allez jeter un coup d’œil au calendrier pour découvrir les différentes activités proposées : https://collectifcop15.org/evenements/

(1) Vigilance OGM. (2022). En route vers la COP15 – Pourquoi l’agriculture est centrale. https://www.vigilanceogm.org/articles/en-route-vers-la-cop-15-1